Le retour des Acadiens Errances terrestres et maritimes 1750 – 1850

Capture d’écran 2014-02-14 à 08.29.04de Yves Boyer-Vidal

Paris, Edition du Gerfaut septembre 2005,

212 pages, ISBN : 2-914622-59-7 prix 23 €
Le Grand Dérangement – il y a 250 ans – ne fut pas seulement une déportation par les Anglais du peuple acadien vers leurs colonies de la côte Est de l’Amérique du nord, avant qu’il ne s’installe en Louisiane, mais aussi un renvoi par l’armée anglaise vers la France de plusieurs milliers d’hommes et de femmes qui, fuyant les colonnes ennemies, s’étaient réfugiés à Louisbourg.

La France n’était pas prête à cette époque (l’est-elle même de nos jours ? ) à accueillir plusieurs milliers de Français qui n’aspiraient qu’à revenir sur la terre de leurs ancêtres.

A travers les errances de la famille Gautreau et sur trois générations (1750 – 1850) l’auteur a voulu retracer toutes leurs difficultés au grè des idées ou des promesses des politiques de l’époque, puis le début de leur intégration dans la société française.

Trois hommes ont particulièrement retenu l’attention :

– L’aïeul, né à Cobequid, mort en mer après avoir subi trois traversées de l’Atlantique (vers Boulogne-sur-mer puis vers Cayenne et enfin Rochefort) dans l’espoir de trouver une terre d’opportunité pour fonder une famille ;

– Un capitaine corsaire au temps de l’Empire, qui sera fait chevalier de la Légion d’honneur ;

– Un capitaine baleinier au destin tragique en Nouvelle Zélande.

Leur descendance s’est finalement fixée en Région bordelaise.